Campus Glendon /glendon/?lang=fr Mon, 04 Nov 2024 16:44:01 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.1 Dialogues internationaux de Glendon | L'épidémie de la solitude : Une crise silencieuse qui impacte notre santé et nos communautés /glendon/2024/11/04/glendon-global-dialogue-the-loneliness-epidemic-a-silent-crisis-impacting-our-health-and-communities/?lang=fr Mon, 04 Nov 2024 14:07:50 +0000 /glendon/2024/11/04/glendon-global-dialogue-the-loneliness-epidemic-a-silent-crisis-impacting-our-health-and-communities/ Dans un monde plus connecté que jamais, pourquoi nous sentons-nous si seuls? Dans le cadre de la série des Dialogues internationaux de Glendon, l’événement du 20 novembre explorera la montée fulgurante du sentiment de solitude et ses conséquences profondes. Il y a plus de 8 milliards d'humains sur la planète. Plus de la moitié d'entre […]

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Dans un monde plus connecté que jamais, pourquoi nous sentons-nous si seuls? Dans le cadre de la série des Dialogues internationaux de Glendon, l’événement du 20 novembre explorera la montée fulgurante du sentiment de solitude et ses conséquences profondes.

Il y a plus de 8 milliards d'humains sur la planète. Plus de la moitié d'entre nous vivent dans des zones urbaines et ont accès à Internet. Cela soulève la question – pourquoi nous sentons-nous si seuls?

Une tendance inquiétante de la solitude

Malgré le fait de vivre à une époque de connectivité sans précédent, beaucoup d'entre nous se trouvent aux prises avec une crise invisible, mais profonde : la solitude. Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), ce sentiment d'isolement omniprésent transcende l'âge, le revenu et la géographie, touchant les adolescents, les jeunes adultes et les personnes âgées partout dans le monde. Les statistiques sont alarmantes. Un sondage de Statistique Canada en 2021 a révélé que plus d'un Canadien sur dix âgé de 15 ans et plus se sentait seul « toujours ou souvent ». Aux États-Unis, des recherches indiquent qu'entre 2003 et 2020, le temps moyen que les jeunes passaient avec des amis en face-à-face a chuté de façon stupéfiante de 70 %. Ironiquement, la technologie censée favoriser les liens sociaux pourrait contribuer à ce sentiment de déconnexion.

Le coût caché sur la santé et le bien-être

La solitude n'est pas qu'une simple préoccupation de santé mentale ; elle entraîne également de graves conséquences physiques. Chez les adolescents, elle peut conduire à la dépression et à l'automutilation, tandis que chez les adultes, elle augmente le risque de maladie cardiaque, d'accident vasculaire cérébral et de démence. Certains experts ont comparé les effets de la solitude à fumer un paquet de cigarettes par jour. Au-delà de la santé personnelle, la solitude engendre également un lourd fardeau économique. Le Royaume-Uni estime qu’elle coûte aux employeurs l’équivalent de plus de 4 milliards de dollars canadiens annuellement en raison des jours de maladie, de la baisse de productivité, d’un taux de roulement de personnel élevé et de la charge supplémentaire de soins pour ceux qui souffrent de solitude.

Repenser nos communautés et réimaginer "le troisième lieu" pour favoriser les liens

Alors que les sociétés luttent contre les défis d'une population vieillissante et de plus en plus isolée, il y a une reconnaissance croissante que l'environnement bâti joue un rôle crucial dans le développement ou l'entrave des liens sociaux. Pouvons-nous "créer" des communautés sans solitude ? Les urbanistes et architectes ont-ils les outils et la compréhension nécessaires pour créer des espaces qui favorisent de réelles connexions ? Alors que l'accessibilité a longtemps été une priorité en design urbain, il est temps d'envisager l’intégration de codes et de lignes directrices qui encourageraient activement l'interaction sociale et favorise un sentiment d'appartenance.

Un appel mondial à l'action

Reconnaissant l'urgence de cette question, l'OMS a établi une Commission internationale sur le lien social, tandis que des pays comme le Japon et le Royaume-Uni ont nommé des ministres de la solitude. Même la ville de New ºÚÁÏappa créé le tout premier Plan directeur pour le vieillissement et nommé Ruth Westheimer, docteure en éducation comme ambassadrice honorifique de la solitude. Alors que le Canada est confronté à une population vieillissante et à un système de santé public déjà surchargé, il est temps de se demander :

Quelles mesures notre nation devrait-elle prendre pour faire face à cette crise silencieuse ? Voilà la question centrale que nous explorerons lors des Dialogues internationaux de Glendon le 20 novembre.

Explorer les solutions et les stratégies

Nos trois invités exploreront différents aspects de la solitude, ses implications pour les politiques publiques ainsi que le rôle potentiel de la technologie pour atténuer ce défi croissant :

• Harry Hobson, Directeur de Neighbourly Lab, Royaume-Uni

• Patrik Marier, Professeur de science politique à l'Université Concordia & auteur de "Les Quatre Prismes du Vieillissement des Populations, Docteur en science politique

• Gordon Flett, professeur au département de psychologie de l'université de ºÚÁÏapp

Nous vous invitons à rejoindre la discussion le 20 novembre alors que nous analyserons en détail la crise de la solitude et découvrirons des pistes vers une société plus connectée et épanouie.

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Conférence commémorative John W. Holmes - La croisée des chemins : entre démocratie et mécontentement populaireÌý /glendon/2024/09/12/john-w-holmes-memorial-lecture-navigating-the-crossroads-democracy-and-the-age-of-voter-rage/?lang=fr Thu, 12 Sep 2024 14:47:51 +0000 /glendon/2024/09/12/john-w-holmes-memorial-lecture-navigating-the-crossroads-democracy-and-the-age-of-voter-rage/ Rejoignez-nous le 3 octobre 2024 pour la prochaine édition de la Conférence commémorative John W. Holmes, où nous aurons l'honneur d'accueillir Nik Nanos, chef scientifique des données chez Nanos Research, en tant que conférencier principal. De 19 h à 21 h, Nik Nanos livrera ses réflexions sur l'évolution de la dynamique démocratique dans une ère […]

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Rejoignez-nous le 3 octobre 2024 pour la prochaine édition de la Conférence commémorative John W. Holmes, où nous aurons l'honneur d'accueillir Nik Nanos, chef scientifique des données chez Nanos Research, en tant que conférencier principal.

De 19 h à 21 h, Nik Nanos livrera ses réflexions sur l'évolution de la dynamique démocratique dans une ère marquée par la frustration des électeurs et les changements politiques mondiaux. En tant que l'un des chercheurs les plus distingués du Canada, son discours offrira une perspective basée sur les données du paysage politique et les forces qui façonnent le comportement des électeurs.

Format de l'événement

L'événement se tiendra dans un format hybride, avec un public en personne limité dans la salle de bal du Manoir Glendon et une participation en ligne illimitée. Le discours principal sera prononcé en anglais avec interprétation simultanée en français. Ne manquez pas l'occasion de participer à cette importante conversation sur la démocratie et le sentiment des électeurs, suivie d'une séance de questions-réponses.

Biographie du conférencier

Nik Nanos, CM, est le chef scientifique des données et fondateur de Nanos Research, chercheur mondial au Woodrow Wilson International Center for Scholars à Washington DC, et professeur adjoint de recherche à la Norman Paterson School of International Affairs. Il dirige l'équipe derrière l'Indice de confiance canadien Bloomberg Nanos et commente régulièrement les tendances politiques et sociales au Canada. Nik Nanos est membre de l'Ordre du Canada et ancien président du conseil d'administration de l'Université Carleton.

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L’ouvrage d’une professeure de Glendon sur le mouvement féministe montréalais est bien accueilli /glendon/2024/08/21/profs-book-examining-montreal-feminist-movement-earns-acclaim/?lang=fr Wed, 21 Aug 2024 14:11:57 +0000 /glendon/2024/08/21/profs-book-examining-montreal-feminist-movement-earns-acclaim/ Amanda Ricci, professeure au département d’histoire du Collège Glendon de l’Université York, a reçu de nombreuses distinctions pour son ouvrage publié en 2023, intitulé Countercurrents: Women’s Movements in Postwar Montreal (McGill-Queen’s University Press, 2023), une nouvelle histoire du mouvement féministe à Montréal de l’après-guerre aux années 1990. Le livre de Mme Ricci a reçu le Prix du livre de langue anglaise […]

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Amanda Ricci, professeure au département d’histoire du Collège Glendon de l’Université York, a reçu de nombreuses distinctions pour son ouvrage publié en 2023, intitulé  (McGill-Queen’s University Press, 2023), une nouvelle histoire du mouvement féministe à Montréal de l’après-guerre aux années 1990.

Portrait of Amanda Ricci
Amanda Ricci

Le livre de Mme Ricci a reçu le  â€” décerné tous les deux ans au meilleur ouvrage dans ce domaine — pour sa nouvelle approche de l’histoire des femmes et du genre et pour ses conclusions qui pourraient façonner la recherche et les revendications à l’avenir.

CountercurrentsÌýa également été sélectionné pour leÌý, un prix annuel décerné à un ouvrage non romanesque sur l’histoire du Canada dont on estime qu’il a le plus contribué à la compréhension du passé canadien.

L’ouvrage a également été finaliste du , un concours littéraire récompensant les auteurs d’ouvrages publiés en rapport avec le contexte politique de la province.

Countercurrents cherche à écrire une nouvelle histoire du féminisme qui intègre des mouvements sociaux parallèles dans le récit global du mouvement des femmes. Des études de cas examinent le parcours de l’Association des femmes autochtones du Québec, du Congrès des femmes noires, du Front de libération des femmes du Québec, de différents groupes de femmes haïtiennes et du Collectif des femmes immigrantes du Québec, ainsi que les actions politiques qu’elles ont menées.

« L’histoire d’Amanda Ricci sur les divers groupes féministes montréalais nous donne une nouvelle perspective sur l’activisme féministe contemporain, a écrit Denyse Baillargeon, critique de l’Université de Montréal. Clair et complexe, Countercurrents montre que les racines de ce vaste mouvement social sont plus profondes qu’on ne le pensait, et que ses aspirations et ses luttes dépassent largement les frontières du Québec. Â»

En mettant en lumière des sources d’archives et des sources orales précédemment négligées, Mme Ricci introduit un nouveau groupe de personnages dans l’histoire du féminisme au Québec. Cet ouvrage dresse un portrait de la résurgence de l’activisme féministe, démontrant ses racines profondes dans les communautés autochtones et noires, sa portée transnationale et ses vastes inspirations et préoccupations.

Pour plus d’informations et pour savoir où acheter l’ouvrage, visitez le .

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Le Mois de la Fierté 2024 /glendon/2024/05/30/pride-month-2024-2/?lang=fr Thu, 30 May 2024 19:53:06 +0000 /glendon/?p=20263 ɱ¹Ã©²Ô±ð³¾±ð²Ô³Ù²õ Training Session: Creating and Maintaining Positive Spaces (en anglais) Date : Lundi 3 juin 2024Heure : 14 h à 15 h 30 Lieu : En ligne Cette session « 101 » explore la diversité des genres et de la sexualité, ainsi que les manifestations d’homophobie et de transphobie sur les campus. Venez apprendre au sujet du langage inclusif, […]

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ɱ¹Ã©²Ô±ð³¾±ð²Ô³Ù²õ

Date : Lundi 3 juin 2024
Heure : 14 h à 15 h 30
Lieu : En ligne

Cette session « 101 » explore la diversité des genres et de la sexualité, ainsi que les manifestations d’homophobie et de transphobie sur les campus. Venez apprendre au sujet du langage inclusif, comment être un allié, et comment créer un campus davantage sécuritaire pour étudiants, membres du personnel, et membres de la faculté de genres et sexualités diverses. Cette session sera livrée en anglais.

Date : Mardi 4 juin 2024
Heure : 13 h à 14 h 30
Lieu : Rotonde du pavillon Vari (campus Keele)

La cérémonie commencera par une allocution d’ouverture suivie du déploiement du drapeau de la Fierté. Des gâteries gratuites seront offertes par le Bureau de la vice-rectrice aux affaires étudiantes, et les participants pourront prendre un égoportrait  avec la mascotte de York, Yeo. Ils auront aussi l’occasion d’en apprendre davantage sur les ressources et les services offerts à ºÚÁÏapppour les personnes 2ELGBTQIA+. 

Tous les membres de la communauté de ºÚÁÏappsont les bienvenus.  

Date : Mercredi le 5 juin 2024
Time: 18 h à 20 h
Lieu :

Le Réseau des diplomés de ºÚÁÏapppour la promotion de la sexualité et du genre (SAGA) accueille chaleureusement les anciens de ºÚÁÏappU qui s’identifient comme membres de la communauté 2SLGBTQIA+ pour se joindre à cette célébration avec des professeurs, du personnel et des alliés.

Liste complète des ressources et des événements

Dans cet espace, nous partagerons le travail, la recherche et les événements qui se déroulent au cours du mois.

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Camerise /glendon/2024/05/29/camerise-2/?lang=fr Wed, 29 May 2024 22:28:21 +0000 /glendon/?p=20202 Camerise : Le fondement d’un enseignement durable en français langue seconde Camerise est le fruit qui représente notre vision d’offrir aux étudiants, éducateurs et administrateurs un programme durable d’enseignement du français langue seconde (FLS). L’objectif est d’assurer que tous ont accès à une éducation inclusive et engageante ainsi qu’au soutien dont ils ont besoin pour […]

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Camerise : Le fondement d’un enseignement durable en français langue seconde

Camerise est le fruit qui représente notre vision d’offrir aux étudiants, éducateurs et administrateurs un programme durable d’enseignement du français langue seconde (FLS). L’objectif est d’assurer que tous ont accès à une éducation inclusive et engageante ainsi qu’au soutien dont ils ont besoin pour réaliser leur plein potentiel en tant que Canadiennes et Canadiens bilingues ou multilingues.

Dans sa forme initiale, Camerise est conçu pour être un projet communautaire qui encourage le plurilinguisme et qui permet plus précisément aux membres de transformer le secteur de l’enseignement du français langue seconde et de l’apprentissage linguistique à l’aide :

  1. d’une plateforme numérique dédiée et centrée sur l’utilisateur
  2. de diverses initiatives éducatives et travaux de recherche

De plus, Camerise facilitera la collaboration entre les institutions lors des sprints ou idéathons/créathons portant sur le design de produits de savoir, de microcrédits, des QA ainsi que des badges et certificats qui alimenteront la mission et les objectifs de chaque partenaire universitaire et communautaire.

Notre mission : être un carrefour du savoir fondé sur la collaboration

Camerise a deux principales missions :

  1. Fournir un espace collaboratif, inclusif et interactif qui est dédié à promouvoir et accélérer l’acquisition du savoir, dans le respect des opinions et expériences de tous les membres, 
  2. Appuyer une communauté de praticiens et chercheurs qui s’emploient à créer des ressources éducatives significatives et qui mènent des recherches dont les résultats sont librement accessibles, tout cela dans le but d’assurer l’engagement indéfectible des professionnels et étudiants envers un apprentissage linguistique tout au long de la vie.

Notre vision de faire de Camerise un carrefour du savoir florissant est fondée sur les valeurs d’équité et d’autonomisation, de pluralisme et de durabilité. Les ressources et les pratiques relatives à l’apprentissage du français langue seconde ne sont efficaces que si elles sont accessibles, inclusives et engageantes. Ainsi, des ressources éducatives libres (REL) bilingues permettront de stimuler l’apprentissage du français langue seconde par voie du développement de modèles innovateurs d’apprentissage et de partage du savoir qui rehausseront la qualité de l’expérience ainsi que les occasions qui s’offriront aux communautés du FLS.

Notre équipe, ancrée dans la communauté d’apprentissage du français langue seconde

Camerise est une initiative pilotée par l’Université York, le Collège universitaire Glendon et autres partenaires. En raison de l’envergure à la fois extraordinaire et ambitieuse de ce projet, les membres de l’équipe clé et les autres parties prenantes en définissent actuellement les fondements et les mettent à l’essai, le tout sous le leadership conjoint de Dominique Scheffel-Dunand, Muriel Peguret et Mirela Cherciov. Le lancement du projet est prévu au cours du printemps et de l’été 2021. Au fil du développement de la plateforme, toute la communauté de l’apprentissage du français langue seconde sera impliquée sur une base permanente afin d’assurer le maintien, la croissance et le succès du programme.

À ce jour, le projet a reçu une subvention de Patrimoine canadien et du ministère de l’Éducation de l’Ontario. De plus, nous annonçons avec plaisir que le financement du projet a été reconduit pour une année additionnelle.

Notre inspiration : enrichir les différentes communautés liées à l’apprentissage du français langue seconde

Camerise, qu’on qualifiait non officiellement à ses débuts de carrefour du français langue seconde, a pris naissance lorsque les différentes parties prenantes – éducateurs, étudiants, personnel de soutien, parents, décideurs politiques, groupes de défense du français et organisations bilingues – ont réalisé qu’elles avaient chacune des besoins spécifiques et qu’elles utilisaient différemment les ressources de recherche et l’information pour favoriser l’acquisition d’une langue seconde et le plurilinguisme. Nous avons donc développé et optimisé la plateforme en fonction de ces différentes audiences.

Le terme « camerise Â» désigne le fruit de la collectivité de langue francophone au Canada. En fait, cette appellation est propre à la culture canadienne-française. On connaît également la camerise sous le nom de haskap. C’est une petite baie bleue de forme ovale qui pousse sous les climats des régions boréales partout au Canada et qui est reconnue pour sa grande valeur nutritive. La camerise est représentative des racines diverses de la collectivité canadienne qui a le français comme langue seconde. De plus, elle a contribué à l’évolution et la vitalité de la langue française au-delà des frontières du Canada.

En s’appuyant sur les résultats d’une vaste étude de cet écosystème et des consultations des parties prenantes menées en 2020 et 2021, Camerise a été conçue comme un outil transformationnel afin de progressivement :

  1. permettre aux communautés bilingues ou utilisant le français langue seconde ou une autre langue d’avoir un accès rapide et centralisé à de l’information pertinente
  2. offrir une vitrine à d’autres initiatives pancanadiennes FLS/ALS et bilingues qui sont en place ou en développement pour aider les programmes en français langue seconde et bilingues qui sont confrontés à des défis systémiques en Ontario et ailleurs au Canada.
  3. offrir des occasions d’apprentissage et de développement professionnel
  4. faciliter la cocréation de produits d’acquisition de savoir et d’apprentissage dans le domaine, et
  5. mettre en place des modalités qui favoriseront la circulation de l’information, du monde de l’éducation vers celui de la recherche, et vice-versa.

Nos objectifs : la croissance à long terme et la profitabilité du programme Camerise

Après une longue phase de recherche, consultation, développement et prototypage, la plateforme Camerise a été présentée au public dans sa version bêta lors de l’assemblée de l’AOPLV qui s’est tenue en avril 2021. Depuis, la plateforme a rapidement évolué et sera présentée au cours des prochaines semaines et prochains mois aux communautés impliquées dans l’apprentissage du français langue seconde et autres parties prenantes.

Un événement pancanadien est prévu pour le début de juin 2021 afin de :

  1. démontrer le potentiel de Camerise auprès de toutes les audiences
  2. lancer la phase de codéveloppement fondé sur les expériences et l’expertise en matière de français langue seconde d’organisations, syndicats et collectivités afin de les inciter à s’appuyant sur les approches existantes
  3. permettre à la communauté engagée sur le plan du français langue seconde de proposer quelles devraient être les prochaines étapes de l’évolution du projet.

Au cours de l’été 2021, nous…

  • mènerons une consultation de la communauté et établirons un échéancier d’actions et priorités échelonné sur 6 à 12 mois
  • poursuivrons le perfectionnement des ressources du savoir en tirant parti de nouvelles occasions en recherche, développement professionnel ou éducatif, et favorisant l’accessibilité à l’apprentissage tout au long de la vie
  • mesurer le succès de l’initiative et cerner les points à améliorer avec l’aide des parties prenantes et des participants

Votre contribution : comment vous pouvez aider Camerise à fructifier

Le succès et l’évolution de Camerise, tant la collection de ressources éducatives libres (REL) que l’environnement d’apprentissage, reposeront sur la contribution de la communauté de l’apprentissage du français langue seconde dans son ensemble. En fin de compte, c’est un outil créé par et pour la communauté de l’apprentissage du français langue seconde. Nous apprécions hautement votre contribution qui joue un rôle important dans le développement de la communauté, tant dans les établissements d’enseignement qu’au sein de la société en général, grâce à vos interactions avec les nombreux membres de la communauté dédiée à l’apprentissage du français langue seconde. En résumé, Camerise a besoin :

  • du soutien et de la participation de tous les professionnels, universitaires et étudiants membres de la communauté à l’apprentissage du français langue seconde afin de faire connaître l’initiative et convaincre les parties prenantes à s’engager, envers Camerise et entre eux.
  • de la contribution active des parties prenantes de l’apprentissage du français langue seconde, qui peuvent produire, partager et développer des ressources favorisant le savoir ainsi que du contenu pour aider Camerise à fructifier.
  • de rétroaction et de l’avis de toutes parties prenantes de l’apprentissage du français langue seconde quant aux avenues d’évolution de Carmerise, tant sur le plan de son envergure et de sa fonction.

En votre qualité de personne représentant une organisation qui soutient le programme, le mentorat et la création de savoir liés au français langue seconde, ou de parent, apprenant, partisan de toutes les questions relatives au bilinguisme au Canada, votre engagement est primordial au développement de Camerise. Si vous faites partie de la communauté du français langue seconde, communiquez avec nous pour faire connaître votre intérêt envers Camerise en remplissant le formulaire ci-dessous. Que vous souhaitiez contribuer activement à Camerise ou demeurer un ou une allié.e, nous vous tiendrons au courant des événements à venir et du progrès de ce projet communautaire.

Glendon Centre of Excellence
Centre d'excellence | Centre of Excellence

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Tim Wilshaw (B.A. spécialisé — Études internationales 1995) /glendon/2024/03/13/alumni-tim-wilshaw/?lang=fr Wed, 13 Mar 2024 18:53:35 +0000 /glendon/?p=19114 Bâtir une carrière stable dans un monde en constante évolution. ±Ê²¹°ù³¦´Ç³Ü°ù²õÌý: Affaires, finances et mégadonnées. ±Ê´Ç²õ³Ù±ðÌý: Responsable des ventes de technologie chez IBM. Le monde est de plus en plus petit. L’évolution rapide de la technologie nous rapproche constamment les uns des autres. Tim Wilshaw a parfaitement intégré ce concept au cours de ses 27 années […]

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Bâtir une carrière stable dans un monde en constante évolution.

±Ê²¹°ù³¦´Ç³Ü°ù²õÌý: Affaires, finances et mégadonnées.

±Ê´Ç²õ³Ù±ðÌý: Responsable des ventes de technologie chez IBM.

Le monde est de plus en plus petit. L’évolution rapide de la technologie nous rapproche constamment les uns des autres. Tim Wilshaw a parfaitement intégré ce concept au cours de ses 27 années de carrière chez IBM. Passionné par les rencontres, les nouvelles destinations et la recherche de possibilités, il a poursuivi une longue carrière transfrontalière en cultivant des relations avec des clients et des collègues du monde entier et en résolvant des problèmes grâce à la technologie.

«ÌýMa carrière chez IBM a fait de moi un globe-trotteurÌý: mes fonctions m’ont permis de visiter certaines des villes les plus extraordinaires du monde et d’y travailler pour servir mes clients, a déclaré Tim. Bien que les progrès technologiques aient toujours été au cÅ“ur de mon travail, en fin de compte, je dois comprendre les gens et leurs besoins et trouver des solutions créatives pour y répondre. Glendon a été le point de départ de cette aventure.»

Quand le moment est venu de sélectionner un établissement postsecondaire, Tim souhaitait surtout développer ses compétences en français. En effet, il s’était découvert un intérêt pour cette langue lors d’un séjour d’échange international à Clermont-Ferrand. C’est ce qu’il a trouvé entre autres à Glendon. En effet, il s’est immergé dans un programme qui lui a permis de se rendre compte de l’incidence des événements et des problèmes mondiaux au niveau local, et vice versa, de la façon de gérer des perspectives diverses.

«ÌýLes études internationales m’ont donné la chance d’apprendre — et d’apprendre à apprendre — au sein d’une communauté petite mais diversifiée, multilingue et axée sur l’international. Au-delà de la salle de classe, j’ai également pu m’impliquer et apprendre à exercer mon esprit critique et à travailler avec des équipes dynamiques ou à les diriger. Grâce à cette expérience, j’ai acquis des compétences que j’ai utilisées tout au long de ma carrière.»

Après l’obtention de son baccalauréat et d’une maîtrise en économie politique internationale à l’Université de Warwick au Royaume-Uni, la formation et l’optique mondiales de Tim lui ont permis de se démarquer lorsqu’il a rejoint IBM en réponse à un besoin immédiat de ressources bilingues. Au cours des dernières décennies, il les a mises à profit pour acquérir une vaste expérience. Occupant d’abord des fonctions commerciales axées sur la gestion des systèmes informatiques, les données, la sécurité, l’analyse et l’automatisation des entreprises, il a développé son expertise en matière de vente, de gestion et de leadership tout en travaillant depuis son domicile d’Ottawa dans toute l’Amérique du Nord, l’Europe et les Caraïbes.

Tim n’a pas manqué de projets intéressants, car IBM reste à la fine pointe de l’innovation technologique, notamment dans les domaines de l’IA et de l’apprentissage automatique. Dans son poste actuel, il travaille avec le gouvernement fédéral sur la meilleure façon d’intégrer ces technologies émergentes au service des citoyennes et citoyens canadiens.

«ÌýAvec l’avènement de l’IA générative, il existe d’innombrables possibilités de rendre le monde meilleur, et le contexte gouvernemental ne fait pas exception. Cette technologie soulève toutefois de nombreuses préoccupations, surtout dans le secteur public, notamment en ce qui concerne l’éthique, les menaces quant à la cybersécurité, les violations de la vie privée et l’exactitude des informations. Mon travail consiste à répondre à ces préoccupations pour mes clients tout en les aidant à tirer parti des nombreux avantages de l’IA.»

Tandis que la technologie continue d’évoluer, Tim reste ouvert à tout ce qui pourrait se passer par la suite avec IBM. Et si les changements fréquents de rôle ou de carrière sont la norme pour les professionnels d’aujourd’hui, son parcours n’en demeure pas moins admirable. Quel est le secret de sa longue carrière ? C’est tout simple, selon luiÌý: il suffit de tirer parti des possibilités qui se présentent à vous.

«ÌýLa recherche de nouveaux défis professionnels ne veut pas toujours dire chercher ailleurs ou aller loinÌý: ces défis peuvent être à portée de la main. J’ai trouvé une entreprise qui me permet de progresser à l’interne, d’apprendre constamment et de faire de nouvelles choses tout en explorant le monde. En fin de compte, c’est à vous de définir ce qu’est le succèsÌý: trois décennies au sein de la même entreprise, plusieurs postes dans d’autres entreprises ou quelque chose d’entièrement différent.»


QUESTIONS EN RAFALE

Quelle est votre ville natale?

Peterborough en Ontario.

Quelle est votre ville préférée au monde ? Et pourquoi ?

Si je pouvais vivre partout à la fois, je le ferais ! Au fil des ans, j’ai visité certaines des villes les plus étonnantes du monde et j’aimerais passer plus de temps dans chacune d’entre elles. Mais si je devais en choisir une, ce serait Ottawa, où je me suis marié, où j’ai acheté une maison et où j’ai élevé une famille.

Quel est votre passe-temps favori ?

J’aime encore jouer au hockey, mais ce qui me plaît le plus aujourd’hui, c’est d’aider l’équipe de hockey de ma fille cadette en tant qu’entraîneur. C’est formidable de travailler avec les enfants sur la glace et de les voir jouer et s’améliorer au fil des ans.

Quelle est votre plus grande réussite à ce jour ?

Tout simplement élever deux merveilleux enfants avec ma femme.

Quel souvenir aimeriez-vous que l’on garde de vous ?

D’un point de vue personnel, j’aimerais qu’on se rappelle que je suis un ami loyal et d’un point de vue professionnel, que je résous les problèmes de façon créative. Dans les deux cas, j’aimerais que les gens se souviennent que je respecte toujours mes engagements.

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Rencontrez Claudine Brulé (B. A. Études canadiennes, ILST 2006) /glendon/2024/03/13/alumni-claudine-brule/?lang=fr Wed, 13 Mar 2024 18:51:56 +0000 /glendon/?p=19106 À la découverte de nouvelles possibilités de raconter des histoires inspirantes. Parcours professionnelÌý: Affaires publiques, journalisme; communications et relations publiques. ±Ê´Ç²õ³Ù±ðÌý: Attachée aux affaires publiques et aux communications, Bureau du Québec à Toronto. Selon Claudine Brulé, son succès s’explique par sa capacité d’adaptation à de nouvelles expériences et à des circonstances changeantes. Claudine est sortie […]

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À la découverte de nouvelles possibilités de raconter des histoires inspirantes.

Parcours professionnelÌý: Affaires publiques, journalisme; communications et relations publiques.

±Ê´Ç²õ³Ù±ðÌý: Attachée aux affaires publiques et aux communications, Bureau du Québec à Toronto.

Selon Claudine Brulé, son succès s’explique par sa capacité d’adaptation à de nouvelles expériences et à des circonstances changeantes. Claudine est sortie de sa zone de confort à chaque étape de son parcours, que ce soit en poursuivant ses études, en changeant de carrière ou en s’adaptant au travail et à la vie en tant que francophone dans une ville majoritairement anglophone. Néanmoins, chaque fois qu’elle a dû relever un défi, un dénominateur commun a relié chacune de ses expériences et l’a aidée à évoluer sur le plan personnel et professionnel.

«ÌýJ’adore raconter des histoires, surtout celles de personnes sous-représentées qui font changer les choses au sein de leur communauté mais qui sont rarement mises en avant, explique Claudine. Peu importe où ma carrière me mènera, je n’aurai de cesse d’explorer ces histoires et de faire en sorte que ces voix précieuses soient entendues. Cette passion s’est renforcée durant mon séjour à Glendon.»

Après l’obtention d’un diplôme en journalisme en 2001 et quelques années de travail à CBC/Radio-Canada, Claudine a décidé de reprendre ses études en venant à Glendon pour élargir ses horizons et parfaire son expertise. Parmi les plus grands attraits du campus figuraient la taille réduite des classes, la promesse d’une éducation véritablement bilingue et un milieu où son français natal ne serait pas mis de côté et où son accent lui donnerait l’impression de faire partie de la communauté plutôt que de la marginaliser.

Même si elle avait déjà fait des études postsecondaires, Claudine trouvait que Glendon offrait quelque chose de spécial.

«ÌýMes programmes d’études canadiennes et internationales m’ont permis d’acquérir une vision différente du Canada. J’ai eu l’occasion d’approfondir mes connaissances sur notre pays, son peuple, son histoire et sa diversité, ainsi que son rôle important dans le monde. Je me suis familiarisée avec les nombreux problèmes auxquels les Canadiens et Canadiennes sont confrontés. J’ai aussi compris comment mes compétences pouvaient contribuer à les amplifier. Cette prise de conscience m’a guidée tout au long de ma carrière.»

Forte d’une nouvelle appréciation de son pays, Claudine a continué de travailler à CBC/Radio-Canada après l’obtention de son diplôme en 2006, donnant ainsi libre cours à sa passion pour les récits narratifs. Elle a rédigé des textes touchants sur des personnes inspirantes, des causes locales et d’innombrables histoires de portée régionale ou même nationale, comme le sommet du G20 à Toronto et les campagnes électorales provinciales et fédérales. Claudine est ensuite entrée dans la sphère politique en tant que reportrice aux affaires provinciales et a couvert tout ce qui se passait à Queen’s Park pendant 15 ans. Elle a ensuite osé changer de cap en devenant attachée aux affaires publiques et aux communications au Bureau du Québec à Toronto. Au lieu de chercher des exclusivités, elle contribue maintenant à stimuler le développement économique et à favoriser les relations entre le Québec et le reste du Canada. Tous ces parcours peuvent sembler très différents, mais Claudine les a empruntés en s’appuyant sur ce qu’elle sait faire de mieux : raconter des histoires.

Ìý«ÌýIl y a tellement d’innovation et de talent au Québec. Je peux maintenant mettre à profit mes compétences acquises et mon amour de la narration pour souligner les contributions extraordinaires des Canadiens et Canadiennes francophones. Dans mon rôle, je peux mettre en valeur ma province d’origine tout en approfondissant ma compréhension de la dynamique communauté francophone de Toronto.»

Aujourd’hui encore, Claudine est déterminée à saisir les possibilités qui s’offrent à elle. S’autoproclamant apprenante à vie, elle continue à actualiser les compétences acquises en partie à Glendon en suivant des formations continues dans des domaines comme le marketing numérique et les relations publiques. C’est dans cette optique qu’elle prodigue des conseils aux futurs étudiants qui se destinent à une carrière similaire.

«ÌýQuelle que soit notre trajectoire, nous ne pouvons continuer à progresser qu’en essayant de nouvelles choses et en explorant de nouvelles possibilités. On ne regrette que les choses qu’on n’a pas faites, alors foncez.»


QUESTIONS EN RAFALE

Quelle est votre ville natale ?

Laval au Québec.

Quelle est votre ville préférée au monde ? Et pourquoi ?

Mes beaux-parents sont croates, alors j’ai vécu des moments inoubliables dans des endroits comme Krk, une île dans le nord de la mer Adriatique. Non seulement l’endroit est magnifique, mais la nourriture, les gens et même le rythme de vie sont admirables.

Quel est votre passe-temps favori ?

J’adore lire des biographies et en apprendre davantage sur les gens. C’est tellement instructif de se plonger dans l’expérience de quelqu’un d’autre et trouver des moyens d’appliquer son point de vue à sa propre vie.

Quel était votre endroit préféré sur le campus quand vous étudiiez à Glendon ?

Cela dépendait de la saison : en hiver, j’aimais étudier à la bibliothèque avec la vue sur le jardin. Quand il faisait plus chaud, je me promenais sur les sentiers ou bien je m’asseyais et je lisais dans la roseraie paisible.

Quelle est votre plus grande réussite selon vous ?

Au-delà de mes réalisations professionnelles, je suis simplement fière d’avoir trouvé un bon équilibre dans ma vie et d’avoir une famille et des amis formidables.

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Marie-Claire Lemay (B.A. en études internationales, 2002) /glendon/2024/03/13/alumni-marie-claire-lemay/?lang=fr Wed, 13 Mar 2024 18:41:55 +0000 /glendon/?p=19192 Accepter le changement pour accueillir des expériences transformatrices Parcours : affaires internationales, politique publique et droits de la personne Poste actuel : agente du service extérieur — Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada Tout le monde a une relation différente avec le mot « changement Â». Cela dit, au lieu de considérer la diversité comme une chose à éviter ou à […]

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Accepter le changement pour accueillir des expériences transformatrices

Parcours : affaires internationales, politique publique et droits de la personne

Poste actuel : agente du service extérieur — Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada

Tout le monde a une relation différente avec le mot « changement Â». Cela dit, au lieu de considérer la diversité comme une chose à éviter ou à craindre, Marie-Claire Lemay a décidé de l’accepter avec enthousiasme. C’est ce qui l’a menée d’abord à Glendon, puis à son rôle actuel de championne de la diversité qui lui permet de concevoir des possibilités pour les personnes immigrées ou réfugiées du monde entier.

«ÌýAyant grandi dans une petite communauté francophone, j’ai toujours su que je voulais travailler avec des populations diverses au niveau fédéral ou avec une organisation internationale. Glendon m’a ouvert la voie pour réaliser ce rêve, déclare-t-elle. Dans mon travail, je m’émerveille sans cesse devant les personnes courageuses qui laissent tout derrière elles pour commencer une nouvelle vie au Canada. Leur courage continue de m’inspirer pour accueillir le changement comme je l’ai fait dès le début de mon parcours.Ìý»

Marie-Claire aurait pu poursuivre ses études postsecondaires au Québec, entourée de ses proches. Cependant, pouvoir terminer ses études dans les deux langues officielles du Canada était une priorité importante pour elle. Après avoir étudié l’anglais au Michigan grâce à une bourse obtenue par du bénévolat communautaire, elle voulait vivre et grandir dans un environnement bilingue. C’est ce qui l’a amenée à s’inscrire au programme d’études internationales du campus Glendon.

« Non seulement Glendon m’a aidée à devenir parfaitement bilingue et à me positionner favorablement dans la carrière que j’envisageais, mais il m’a également donné accès à une communauté étudiante et professorale extrêmement diversifiée présentant un large éventail de perspectives, de pays d’origine et de langues parlées. Même mon déménagement à Toronto, la ville la plus multiculturelle du Canada, m’a fourni le contexte idéal pour élargir mes horizons culturels. Â»

Ses années d’études à Glendon lui ont fourni des occasions inespérées et ouvert des portes pour enrichir son bagage tout en développant ses compétences en diplomatie et en sociolinguistique. Parmi ces expériences, un échange étudiant d’un an à la University of Guyana a changé sa vie.

« Ce séjour d’échange organisé par Glendon a donné une dimension mondiale à mon parcours. Vivre au Guyana était une grande leçon d’humilité : j’ai découvert un pays et une culture inconnus; j’ai été témoin de différentes dynamiques ethniques, d’instabilité politique et de conflits frontaliers; j’ai été confrontée à des conditions de vie précaires comme l’absence d’électricité fiable et d’eau potable. J’ai été obligée de m’adapter et de faire preuve de résilience. Sans cette expérience, mes réalisations subséquentes n’auraient peut-être pas été possibles. Â»

Tout cela a fini par mener Marie-Claire dans le monde trépidant du service extérieur du Canada. Elle a passé une grande partie de sa carrière à l’étranger, dans un environnement en perpétuel changement. Elle a travaillé avec différentes communautés allant de personnes réfugiées à des investisseurs, dans des pays comme la Turquie, la Colombie, Haïti, le Mexique et les États-Unis. Récemment, elle a même coordonné la réinstallation de plus de 1 500 réfugiés afghans au Pakistan. Aujourd’hui, elle gère les activités liées aux visas et à l’immigration canadienne au Brésil, facilitant ainsi la contribution à la société canadienne des personnes qui visitent le Canada, ou qui y étudient, y travaillent et y immigrent.

« C’est un grand honneur de représenter notre pays sur la scène internationale. Je n’ai jamais regretté d’avoir choisi cette carrière malgré ses défis, qu’il s’agisse d’être loin de ma famille canadienne, de déménager fréquemment ou d’être déployée en cas de crise. Il faut être capable de faire face à ces changements. Â»

Marie-Claire ne sait pas ce que sa carrière lui réserve, mais elle est d’avis qu’il faut toujours accueillir le changement à bras ouverts.

« Profitez de toutes vos expériences, qu’elles soient fructueuses ou non, pour accueillir les occasions qui pourraient se présenter. La lettre de recommandation de mon premier emploi bénévole a essentiellement donné le coup d’envoi de ma carrière. Même si une expérience vous semble limitée ou insignifiante, les leçons qui en découlent peuvent vous mener vers des possibilités inattendues, mais passionnantes. Â»


QUESTIONS EN RAFALE

Quelle est votre ville natale?

Je suis née à Sainte-Anne-des-Monts et j’ai grandi à Québec.

Quelle est votre ville préférée au monde, et pourquoi?

Je pourrais choisir différentes villes pour d’innombrables raisons, mais ce sera Tokyo pour son mode de vie dynamique, son originalité et son mélange unique de technologie futuriste et de culture traditionnelle. Sans oublier la gastronomie!

Quel est votre passe-temps favori?

J’adore essayer de nouvelles choses, découvrir de nouveaux restaurants ou plats, des marchés ou des musées. Et bien sûr, j’aime explorer le monde et apprendre un maximum de langues!

Si vous aviez une devise, que serait-elle?

« Un navire est en sécurité dans un port, mais ce n’est pas sa raison d’être. Â» Je ne serais pas arrivée là où je suis aujourd’hui sans avoir osé prendre des risques et essayer de nouvelles choses en faisant preuve de persévérance.

Qu’avez-vous préféré dans votre vie étudiante à Glendon?

La camaraderie et l’esprit de corps qui résultent en partie d’un engagement commun en faveur du bilinguisme et d’une ouverture sur le monde.

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Rencontrez Rochelle R. Atizado (MAPI 2015) /glendon/2024/03/07/alumni-rochelle-atizado/?lang=fr Thu, 07 Mar 2024 18:24:09 +0000 /glendon/?p=19099 Du campus Glendon à une fabuleuse carrière internationale. ±Ê²¹°ù³¦´Ç³Ü°ù²õÌý: Affaires internationales, politique publique et droits de la personne. ±Ê´Ç²õ³Ù±ðÌý²¹³¦³Ù³Ü±ð±ôÌý: Conseillère principale, partenariats et initiatives spéciales, Fondation des Nations Unies. Figurer parmi les femmes les plus influentes du pays est une distinction réservée à un petit groupe de leaders inspirantes. Mais pour Rochelle R. Atizado, diplômée […]

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Du campus Glendon à une fabuleuse carrière internationale.

±Ê²¹°ù³¦´Ç³Ü°ù²õÌý: Affaires internationales, politique publique et droits de la personne.

±Ê´Ç²õ³Ù±ðÌý²¹³¦³Ù³Ü±ð±ôÌý: Conseillère principale, partenariats et initiatives spéciales, Fondation des Nations Unies.

Figurer parmi les femmes les plus influentes du pays est une distinction réservée à un petit groupe de leaders inspirantes. Mais pour Rochelle R. Atizado, diplômée de Glendon et Canadienne d’origine philippine, cet honneur va bien au-delà d’une simple ligne sur son curriculum vitae — c’est un rappel de l’importance de la représentation.

«ÌýAu début de ma carrière, j’ai rarement vu des gens qui me ressemblaient occuper des postes de direction et c’est encore le cas aujourd’hui, a déclaré Rochelle, qui travaille pour la Fondation des Nations Unies à New York. Lorsque j’ai été inscrite au palmarèsÌý2023 des 100Ìýfemmes les plus influentes au Canada, de jeunes femmes m’ont contactée et cela m’a beaucoup touchée. Je me suis alors sentie responsable de tracer la voie.Ìý»

Après avoir obtenu un baccalauréat en commerce en gestion globale à l’Université métropolitaine de Toronto, Rochelle était impatiente de faire évoluer sa carrière à l’échelle mondiale en poursuivant ses études avec une maîtrise en affaires publiques et internationales au campus Glendon.

« De nombreux camarades de classe ont intégré notre programme avec une expérience préalable en sciences politiques, mais Glendon a été mon introduction au monde des affaires internationales. Grâce à une communauté très soudée, à des classes de petite taille et à un accès direct à mes professeurs, c’était le cadre idéal pour développer les compétences nécessaires pour avoir du succès dans ma carrière. Â»

L’approche globale de Glendon a également offert à Rochelle l’occasion unique d’étendre son éducation au-delà de la salle de classe par un stage international au siège des Nations Unies à New ºÚÁÏappen tant que stagiaire à la rédaction. Elle s’est ensuite rendue au siège des Nations Unies à Genève, en Suisse, pour travailler à titre de stagiaire en affaires humanitaires.

« Grâce à mes professeurs, j’ai pu découvrir les stages à l’étranger. Même si travailler en rédaction ne faisait pas partie de mon plan initial, cela m’a permis de mettre le pied dans une organisation pour laquelle je souhaitais travailler et, en fin de compte, de mener ma carrière actuelle. Â»

Maintenant de retour à New ºÚÁÏappen tant que conseillère principale pour les partenariats et les initiatives spéciales, Rochelle passe ses journées à améliorer les relations entre partenaires afin de faire progresser les objectifs de développement durable. Et malgré le « syndrome de l’imposture Â» qui l’a frappée au début de sa carrière, sa consécration en tant que l’une des 100 femmes les plus influentes au Canada prouve qu’elle est exactement à la bonne place.

Consciente que son cheminement peut servir de modèle aux autres femmes qui souhaitent devenir des leaders comme elle, Rochelle veut les encourager à faire le saut et à réaliser leurs plus grands rêves. « Je leur conseille systématiquement de toujours foncer. Â» 


QUESTIONS EN RAFALE

Quelle est votre ville préférée au monde et pourquoi ?

New York. Il y règne une énergie qu’on ne trouve nulle part ailleurs au monde. C’est aussi là où j’ai le plus évolué même si ce n’était pas toujours facile.

Quel est votre passe-temps favori ?

J’aime les activités de plein air, surtout la pirogue à balancier, la planche à pagaie et le patin à roulettes.

Qu’avez-vous préféré dans votre vie étudiante à Glendon ?

J’ai tout adoré du campus, des jardins à la bibliothèque! C’est un endroit magnifique et paisible, un cadre idéal pour étudier.

Quel souvenir aimeriez-vous que l’on garde de vous ?

Je veux que l’on se souvienne de moi pour mon esprit Bayanihan, un terme philippin qui se traduirait par « communauté Â» et « souci des autres Â». J’ai travaillé dur pour atteindre mes objectifs, mais je n’y suis pas arrivée seule. Je veux faire avancer les choses et aider d’autres personnes qui pourraient emprunter des voies similaires à la mienne.

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Rencontrez Karine Morin (B.A. 1991 Traduction et Études des femmes) /glendon/2024/02/28/alumni-karine-morin/?lang=fr Wed, 28 Feb 2024 20:01:48 +0000 /glendon/?p=19016 Fracasser les plafonds de verre pour défendre la justice sociale. ±Ê²¹°ù³¦´Ç³Ü°ù²õÌý:ÌýDroit. TitreÌý:ÌýJuge de paix,Ìýministère du Procureur général. Lorsqu’il s’agit d’aider les personnes dans le besoin, contrairement à d’autres personnes, Karine Morin n’a jamais hésité à relever un défi, à avoir une discussion difficile ou à s’aventurer en terrain inconnu. Depuis ses études au campus Glendon […]

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Fracasser les plafonds de verre pour défendre la justice sociale.

±Ê²¹°ù³¦´Ç³Ü°ù²õÌý:ÌýDroit.

TitreÌý:ÌýJuge de paix,Ìýministère du Procureur général.

Lorsqu’il s’agit d’aider les personnes dans le besoin, contrairement à d’autres personnes, Karine Morin n’a jamais hésité à relever un défi, à avoir une discussion difficile ou à s’aventurer en terrain inconnu. Depuis ses études au campus Glendon jusqu’au jour où elle est devenue la première femme noire francophone nommée juge de paix en Ontario, elle a fièrement incarné cet esprit tout au long de sa carrière universitaire et professionnelle. 

«ÌýDès mon plus jeune âge, je me suis sentie naturellement appelée à défendre ceux et celles dont la voix doit être entendue et mérite de l’être, y compris la mienne, a déclaré Karine. Que ce soit en suivant l’exemple de grands leaders comme Martin Luther King Jr. ou les sages conseils de mon père — selon qui tout problème a une solution —, j’ai toujours su que j’avais un rôle à jouer dans la justice sociale. Glendon m’a donné l’occasion de transformer cette passion en carrière.»

Ayant grandi dans une petite ville rurale du Québec, Karine est immédiatement tombée amoureuse de la beauté naturelle du campus et a été impressionnée par sa proximité avec la trépidante métropole anglophone de Toronto. Par ailleurs, le profil international dynamique de Glendon était une réalité à laquelle elle aspirait en tant que Canadienne d’origine haïtienne.

«ÌýNon seulement Glendon offrait un programme en traduction, mais sa communauté multiculturelle m’a permis d’apprendre à connaître des personnes issues de cultures et de pays divers et ayant des expériences très différentes des miennes, alors que je découvrais ma propre identité. La possibilité de suivre une formation bilingue en anglais et en français a également constitué une expérience unique que n’offraient pas d’autres établissements et qui m’a permis de me distinguer tout au long de ma carrière.»

Pendant son séjour à Glendon, Karine a démontré l’incidence de son travail initial en matière de justice sociale en instaurant plusieurs initiatives de défense des minorités francophones et des immigrants, en particulier des femmes. Elle a notamment organisé la Semaine internationale de la femme, le gala annuel de la culture internationale et la première conférence de Glendon sur la violence à l’égard des femmes à l’intention des familles immigrantes francophones.

«ÌýQue ce soit sur le campus ou dans le monde qui nous entoure, ces femmes sont confrontées à des défis immenses et uniques. Mon objectif était de mettre en place un espace sécuritaire où nous pourrions avoir des échanges ouverts et honnêtes sur des problèmes réels, où elles pourraient se sentir écoutées, où leurs préoccupations seraient prises au sérieux et où les pistes de solutions seraient accueillies favorablement et encouragées. Et c’est Glendon qui a rendu ce type d’environnement possible, à tous les échelons.»

Karine a poursuivi ses efforts après l’obtention de son diplôme, mettant sa formation, son expertise et sa passion pour la justice sociale au service d’organismes bilingues comme Jeunesse, J’écoute et l’Oasis Centre des Femmes, ainsi que pour le Programme d’aide aux victimes et aux témoins du bureau du Procureur général, où elle a participé au tout premier tribunal pour enfants victimes de sévices. Aujourd’hui, alors qu’elle instruit quotidiennement des affaires en tant que juge de paix, elle se trouve dans une position privilégiée pour influencer une génération qui en a plus que jamais besoin.

«ÌýJ’ai toujours eu un faible pour les cas de santé mentale, en particulier pour nos jeunes qui sont si exposés à ses effets les plus dangereux, surtout depuis la pandémie de COVID-19. De nos jours, trop de gens perdent leur identité, voire leur vie, et il est gratifiant de savoir que mon travail peut changer les choses.»

Tout en continuant à susciter des changements positifs pour les personnes dans le besoin, Karine réfléchit également à ce qu’elle a appris en tant que pionnière parmi les communautés noires et francophones dans une société essentiellement anglophone. «ÌýJ’ai découvert qu’il est important de profiter de la vie et de toutes les occasions et possibilités qu’elle offre. En relevant toujours les défis au lieu de les fuir, en particulier pendant ces années formatrices, les possibilités sont illimitées.»


QUESTIONS EN RAFALE

Quelle est votre ville préférée au monde et pourquoi ?

Jacmel, sur la côte sud d’Haïti : c’est ma maison. La famille de ma mère est originaire de cette région et, des montagnes à la mer, c’est un endroit incomparable.

Quel est votre passe-temps favori ?

J’aime la musique sous toutes ses formes, et en particulier les nombreux genres que mon père m’a fait découvrir ! Qu’il s’agisse de Kompa, de R&B, de gospel, de musique classique ou africaine, ou encore de country, de rap ou de musique rock, ça fait du bien à l’âme d’écouter ces mélodies en faisant autre chose ou assis autour d’un feu.ÌýÌý

Si vous aviez une devise, que serait-elle ?

«ÌýNe faites pas tout en solo.» Tout le monde a besoin d’un coup de main de temps en temps et nous ne devrions pas avoir peur de le demander.

Quelle est votre plus grande réussite à ce jour ?

Élever mes trois formidables fils.

Quel souvenir aimeriez-vous que l’on garde de vous ?

J’aimerais être reconnue comme quelqu’un qui a bien vécu sa vie et qui a profité de toutes les bonnes choses qui se sont présentées. Lorsque les gens pensent à moi, je veux que cela leur apporte de la joie en raison de mon cheminement dans le monde. 

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